Le Snapac – Cfdt réaffirme son soutien aux Intermittents du spectacle, et demande au gouvernement de les entendre.
Le gouvernement doit comprendre que les intermittents du spectacle ne veulent plus de ces négociations biannuelles qui n’ont pour objectifs que de réduire leur assurance-chômage.
Ils en ont assez d’être considérés comme une variable d’ajustement de l’assurance chômage.
Les Intermittents en ont assez d’être considérés comme des chômeurs!
Un intermittent est un artiste, un technicien du spectacle !
Ils travaillent, et entre deux prestations ils continuent de travailler, et doivent être soutenus par tous.
Et oui, pour un spectacle donné, il y a des heures de travail, de préparation, d’entrainement. Un danseur, un musicien, un jongleur, s’entraine quotidiennement pour pouvoir vous divertir; et un technicien doit aussi se former sans arrêt aux évolutions technologiques. Ce qu’il fera en dehors de son temps de travail.
Les Intermittents du spectacle participent largement à l’enrichissement du pays (Les revenus de l’économie de la culture et de la création ont représenté 83,6 milliards d’euros en 2013, dont 72,7 milliards de revenus directs – Extraits d’une Etude publiée en Octobre 2015 par France Créative, en partenariat avec EY, (Ernst & Young Advisory )
Devant l’incapacité des gouvernements successifs à gérer leur statut comme une force économique à part entière, ils n’ont d’autre solution que d’occuper les lieux de culture.
Quel autre moyen pour être entendu?
Ce n’est pas à l’Unedic de financer les industries culturelles et créatives.
Qui dit Unedic, dit la seule population du privé qui abonde cette caisse.
Quid des autres, fonctionnaires, professions libérales…
Nous demandons que le pays entier participe à la vie économique de ce secteur, créateur de richesse et d’emploi, (1,3 millions – même source) puisque le pays entier en bénéficie!
Par exemple, il y a en France en moyenne 1 600 festivals par an, qui renforcent l’attractivité de notre pays, rempli les hôtels, les brasseries.
Pourquoi, alors qu’ils en profitent largement, ces commerçants ne participent pas à notre modèle économique…?
Nous demandons l’engagement d’une réflexion de fond
Sûr la gestion de la culture et de ses acteurs!
Communiqué de presse N°5- 5 avril 2016 Négociation de l’assurance chômage professionnelle des annexes 8 et 10
La CFDT et l’ensemble des partenaires sociaux se sont réunis six fois depuis le 25 février dans l’objectif commun déclaré de trouver un accord.
Depuis le début de la négociation, la F3C CFDT est force de proposition et sa revendication de fonder le champ d’application des annexes sur les conventions collectives a été suivie par l’ensemble des partenaires sociaux.
Nos Principales Revendications
– La prise en compte des heures effectuées dans le régime général au-delà des 507 heures – La modification des conditions d’affiliation (Artistes : 507 heures sur 12 mois)
– La modication du plafonnement mensuel
Parallèlement à ces négociations, la CFDT souhaite porter le budget du fonds pour l’emploi à hauteur de 300 millions afin d’élargir ses capacités d’attribution pour :
– soutenir les professionnels pauvres du secteur par l’allongement de leurs contrats,
– faciliter des transitions entre contrats précaires et CDI…
Concernant les périodes de congés maternité, la CFDT souhaite pouvoir utiliser le fonds de professionnalisation et de solidarité et disposer d’un financement issu de l’organisme de santé prévoyance. à cette fin, il conviendra d’élargir l’objet du fonds et de s’assurer que l’organisme de santé prévoyance soit habilité.
Pour ce qui est des règles de coordination, la CFDT demande à ce que les activités définies dans le cadre des conventions collectives ouvrent droit aux annexes. Au-delà des 507 heures effectuées dans le régime des annexes VIII et X, la CFDT souhaite qu’il soit possible de retenir des heures effectuées dans le cadre du régime général.
Sur le Document de Cadrage
– La FESAC, la CGT, la CFTC, la CFDT, la CFE-CGC et FO se sont entendues pour poursuivre les négociations en définissant les objectifs prioritaires de l’accord et en faisant chi rer ces mesures pour ajuster ensuite les curseurs au regard des économies demandées dans le document de cadrage (105 millions).
Le terme de la négociation est pour l’instant fixé au 28 avril et, d’ici là, la F3C CFDT fera tout pour qu’un accord majoritaire puisse être conclu.
La F3C CFDT n’est pas entrée en négociation pour faire des économies mais pour réduire la précarité. Nous n’avons pas pour objectif de diminuer les indemnités chômage ou de baisser le montant des allocations journalières.
La F3C CFDT ne contribuera pas à une réforme qui consisterait à faire 400 millions d’euros d’économies par an puisque cette perspective viserait à supprimer le dispositif particulier des annexes VIII et X.
(Le document de cadrage produit au niveau interprofessionnel a été signé par trois organisations de salariés : CFDT, CFTC et CFE-CGC.)
Contacts Presse
René Fontanarava
Secrétaire national F3C-CFDT en charge de la Çulture
06 84 63 63 79
Christophe Pauly
Secrétaire national F3C-CFDT en charge des Médias
06 63 58 69 35
F3C CFDT 47-49 avenue Simon Bolivar 75950 PARIS Cedex 19
Tél. : +33(0)1 56 41 54 00 – fax : +33(0)1 56 41 54 01 – email : f3c@f3c.cfdt.fr – site : www.f3c–cfdt.fr
LCAP : les Fédérations CFDT, CFTC, CGC, CGT et FO suspendent leur participation aux négociations
Paris – Publié le mardi 29 mars 2016 à 17 h 26
News Tank Essentiel n° 65709
« Exprimer leur plus vive indignation face à la persistance du Gouvernement et de la majorité des parlementaires de vouloir instaurer le travail artistique gratuit dans l’ensemble des entreprises de spectacles qu’elles soient subventionnées ou pas », telle est la réaction commune des fédérations CFDT, CFTC, CGC, CGT et FO au vote en 2e lecture à l’Assemblée nationale de l’article 11A relatif aux pratiques artistiques en amateurs au sein du texte de loi LCAP, le 29/03/2016.
« Face à cette situation inacceptable elles suspendent d’ores et déjà leur participation à toute négociation collective dans les champs du spectacle vivant, de l’audiovisuel et du cinéma. Devant le naufrage du ministère de la Culture et de la Communication, elles attendent d’être reçues au plus haut niveau de l’État avant le 05/04/2016 », déclarent ces fédérations qui « [rejettent] l’hypothèse qui ne ferait que dresser amateurs et professionnels les uns contre les autres ».
Communiqué commun des fédérations CGT, CFDT, CFTC, CGC et FO le 29/03/2016
L’article 11A adopté en séance publique dans la nuit du 22 au 23/03/2016
Reconnaissance des pratiques artistiques amateurs
Amendement n° 399 (présenté par le Gouvernement)
Objet : le présent amendement prend en compte la dernière étape de la concertation qui s’est tenue avec les partenaires sociaux et les associations et fédérations d’amateurs à la suite de l’examen de l’article 11A en deuxième lecture en commission des Affaires culturelles et de l’Éducation de l’Assemblée nationale.
Il tient notamment compte du fait que :
dans le champ non lucratif sont inclus les festivals de pratiques en amateur ; et que la recette attribuée aux groupements d’amateurs peut être affectée aux frais engagés par ces groupements pour les représentations concernées mais aussi à l’ensemble de leurs activités y compris caritatives, ce qui permet donc à ces groupements d’amateurs d’en verser tout ou partie aux associations qui font appel à eux pour un spectacle ;
dans le champ lucratif, le principe est la présomption de salariat et le respect des rémunérations minimales conventionnelles ;
toutefois par dérogation à ce principe, les structures de création, de production, de diffusion peuvent avoir recours à un ou plusieurs amateurs considérés en tant qu’individus ou à des groupements d’amateurs structurés sous forme associative sans les rémunérer dès lors que les structures ont une mission d’accompagnement, de valorisation de la pratique amateur ou de projets pédagogiques, définie soit dans ses statuts soit dans une convention établie entre la puissance publique.
Enfin cette possibilité de recourir à des amateurs individuels ou à des groupements d’artistes amateurs sera précisée par voie réglementaire.
L’ensemble de ces précisions permet d’aboutir à un article respectant à la fois pleinement la présomption de salariat et la pratique professionnelle tout en sécurisant et en prenant en compte l’importance de la pratique individuelle et collective de la pratique en amateur pour la vie culturelle de notre pays.
Sous-amendements n° 402 (présenté par Paul Molac) et n° 404 (présenté par Richard Ferrand)
Objet : limiter dans les statuts des structures de création, de production, de diffusion, d’exploitation de lieux de spectacles, les missions d’accompagnement et de valorisation aux seuls artistes et groupements d’artistes amateurs qui seraient issus du territoire
À l’alinéa 14, supprimer les mots : « du territoire ».
Le SNAPAC-CFDT est Belge
Alors que les sauveteurs sont encore à l’œuvre suite aux attentats commis à l’aéroport et dans le métro de Bruxelles le 22 mars, le mouvement syndical européen, réuni dans la capitale belge pour son comité exécutif, a tenu à exprimer sa solidarité avec les victimes et leurs familles.
Le Comité exécutif de la Confédération européenne des syndicats (CES), réuni ce 22 mars à Bruxelles avec les responsables syndicaux de toute l’Europe, exprime sa solidarité envers les Bruxelloises et les Bruxellois, ainsi qu’aux dizaines de victimes des attaques à la bombe de ce matin.
« Nous sommes en pensée et solidaires avec toutes les personnes à Bruxelles, ainsi qu’avec leur famille, avec toutes celles et ceux qui sont de près ou de loin touchés par cette tragédie, ainsi qu’avec ceux qui sont encore en ce moment dans l’inquiétude et attendent des nouvelles de leur famille, amis, ou collègues » a déclaré Luca Visentini, secrétaire général de la CES. « Il est incompréhensible que qui que ce soit ait la volonté de porter un tel coup et une telle souffrance à ses semblables », a-t-il ajouté.
Rassemblement citoyen Samedi 12 mars de 14h00 à 16h00
Loi travail : Faut que ça bouge ! Rassemblements citoyens le 12 mars 2016 #FautQueCaBouge
A l’issue de l’intersyndicale du 3 mars, la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, la Fage et l’Unsa ont signé une déclaration commune pour faire part de leurs contre-propositions et lignes rouges. Elles ont également décidé d’appeler les salariés et les jeunes à se mobiliser le 12 mars 2016 pour faire connaître ces contre-propositions et faire pression sur le gouvernement pendant les concertations qui s’ouvrent. Le choix de la date et des modalités vise à permettre de rendre visible l’action des organisations qui veulent faire bouger le projet de loi sans se contenter d’une opposition stérile tout en allant à la rencontre des salariés et de la population. Ce samedi 12 mars se situe entre les réunions bilatérales avec le gouvernement et la réunion des partenaires sociaux avec le Premier ministre le 14 mars.
Toutes les structures CFDT sont invitées à prendre contact dès maintenant avec leurs homologues de la CFE-CGC, CFTC et Unsa, ainsi que du réseau de la Fage afin de mobiliser et d’organiser ces rassemblements citoyens partout en France. Une liste des contacts territoriaux pour ces organisations est à votre disposition (sur www.cfdt.fr).
Des rassemblements citoyens visibles
Privilégier les places centrales, passantes, en centre-ville (très fréquentées un samedi).
Donner de la visibilité au rassemblement en utilisant les outils habituels : tente CFDT, totems, drapeaux, banderoles…
Un temps court pour mobiliser le plus largement
Un rendez-vous donné sur une tranche horaire courte peut être plus mobilisateur (une à deux heures), surtout en hiver pour un rassemblement statique. Il permet également de densifier la mobilisation.
Un mot d’ordre : Faut que ça bouge !
C’est le message à faire passer pour la loi El Khomri, et cela peut aussi se traduire de façon visuelle pendant les rassemblements citoyens : organisez des animations, des jeux, des défis… Cela donnera de la visibilité et du mouvement au rassemblement et cela occupera les participants.
Exemples : jeu de massacre en symbolisant les mesures que l’on veut voir retirées du texte, tir à la corde entre sécurité et flexibilité… Informer et convaincre
Tout au long du rassemblement citoyen, allez à la rencontre des participants mais aussi des passants pour leur donner de l’information sur notre position : tract spécial 12 mars, argumentaire, déclaration intersyndicale…
Objectif : expliquer ce qui est pour nous inacceptable dans le projet de loi, ce qu’on veut voir intégré comme nouveaux droits. Et pourquoi le retrait total de la loi n’est pas la solution.
Une présence sur les réseaux sociaux avec #FautQueCaBouge Ce hashtag va identifier notre mobilisation avant et pendant la journée du 12 mars.
Des visuels à partager vont être mis en ligne. Vous pouvez aussi annoncer vos lieux de rassemblement sur Facebook et Twitter avec ce hashtag.
Favoriser l’expression des citoyens Pendant les rassemblements citoyens, proposez aux participants de s’exprimer sur ce projet de loi à travers le moyen de votre choix : mur d’expression, vidéomathon, café-débat témoignage sur les réseaux sociaux avec #fautquecabouge…
CONTACTEZ VOTRE UD (Union Départementale) OU VOTRE URI (Union Régionale Interprofessionnelle)
Concertation sur la loi El Khomri Tableau à télécharger © CFDT