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Cinéma, l’Exploitation …L’augmentation des salaires

Les comptes et les analyses sont faits pour l’année 2017, c’est encore une année record pour la fréquentation des salles avec 209,4 millions d’entrées. Les indicateurs économiques des entreprises de l’exploitation cinématographique sont au vert et pourtant, bien que ces résultats soient encourageants pour le secteur, les salaires restent faibles. 

En effet, la négociation sur l’augmentation a été très brève. À l’issue de la 2e séance, le film s’est achevé brutalement. Malgré tout la CFDT a su remobiliser les partenaires pour éviter la fracture. 

Les organisations syndicales, CFDT – CFTC – SUD et FO, restent sur leur faim car le compte n’y est pas. Les exploitants ont accordé une augmentation générale sur les salaires du barème national de 1,5% de la manière suivante : 

 À compter du 1er août 2018 : la valeur du point mensuel est portée à 5,4205 €. 

 Le montant de l’indemnité de panier est fixé 5,20 €. 

La partie d) de l’art. 41 de la CCN EC a été abrogée. 

Une clause de revoyure est prévue en janvier 2019. 

A suivre …

CLAP DE FIN ( Festival de Cannes 2015 )

CLAP DE FIN

 

Le ministre désavoué : Clap de fin.

Le Conseil d’état a prononcé le 24 février 2015 l’annulation de l’arrêté du 1er juillet 2013 portant l’extension de la convention collective Nationale de la Production Cinématographique.
La F3C CFDT s’est réjouie de la décision de la Haute juridiction administrative qui a statué dans son sens.
Avec une célérité aussi inhabituelle que surprenante, le gouvernement, par la voix de deux ministres François Rebsamen (ministère du Travail) et Fleur Pellerin (ministère de la Culture et de la Communication), a aussitôt communiqué pour annoncer le lancement d’une nouvelle procédure d’extension sur la base du texte modifié par des avenants de 2013.
La F3C demandait à ce que l’ensemble des partenaires représentatifs du secteur se retrouvent autour de la table des négociations pour lever les quatre obstacles à la réussite d’une nouvelle procédure d’extension :

• négocier des clauses spécifiques pour les films publicitaires ;

• envisager des mesures particulières pour les films de moins d’un million d’euros de budget ;

• sécuriser la notion « à travail égal / salaire égal » (cf. le jugement défavorable rendu dans le cadre des dispositions salariales similaires de la convention collective de la Production Audiovisuelle) ;

• préserver dans la durée « le dispositif des films de la diversité ».
La F3C CFDT n’a malheureusement pas été entendue et un arrêté du 31 mars 2015 a porté extension de la convention collective sans tenir compte de nos observations. Notre service juridique et nos avocats étudient les voient de recours possibles. La décision sera prise par nos instances politiques.

Ci-dessous les pdf  » CLAP DE FIN » regroupant toutes les informations.

Clap De Fin 1

Clap De Fin 2

Production Cinématographique : Communiqué F3C

Production Cinématographique : Négocier pour un nouveau départ

 

Le Conseil d’État a prononcé aujourd’hui l’annulation de l’arrêté du 1er juillet 2013 portant extension de la Convention Collective Nationale de la Production Cinématographique.

La F3C CFDT se rejouit de la décison de la Haute juridiction administrative qui a statué dans son sens.

Avec une célérité aussi inhabituelle que surprenante, le Gouvernement, par la voix de deux ministres Monsieur Rebsamen (ministère du Travail) et Madame Pellerin (ministère de la Culture et de la Communication), a aussitôt communiqué pour annoncer le lancement d’une nouvelle procédure d’extension sur la base du texte modifié par des avenants de 2013.

Avant que l’Administration ne se prenne une nouvelle fois les pieds dans le tapis, la F3C CFDT demande à ce que l’ensemble des partenaires représentatifs du secteur se retrouvent autour de la table des négociations pour lever les quatre obstacles à la réussite d’une nouvelle procédure d’extension : – négocier des clauses spécifiques pour les films publicitaires ; – envisager des mesures particulières pour les films de moins d’1 million d’euros de budget ; – sécuriser la notion « à travail égal/salaire égal » (cf. le jugement défavorable rendu dans le cadre des dispositions salariales similaires de la Convention Collective de la Production Audiovisuelle) ; – préserver dans la durée « le dispositif des films de la diversité ».

La F3C CFDT réaffirme son soutien au secteur de la Production Cinématographique, à l’équilibre économique de ses différents acteurs et rappelle que seul le dialogue social constructif peut amener à une sécurisation juridique indiscutable de la convention collective.

Le SNAPAC-CFDT s’engage pour préserver l’emploi et accompagner le passage au numérique.

Suivez l’action de  nos équipes dans « Expression Directe » en cliquant sur ce lien :

Cinéma et numérique – Expression Directe

Diffusé lundi 1er juillet vers 00h30 (dans la nuit de lundi à mardi) sur France 2, et rediffusé jeudi 4 juillet vers 8h50 sur France 5.
Retrouvez également « Expression Directe » en replay sur le site de France télévision.

 

 

Exploitation cinématographique : Mauvais scénario pour les salariés

La fréquentation des cinémas ne cesse de battre des records depuis 2009, chiffres à l’appui. Dans le cadre de la négociation salariale en Commission Mixte Paritaire du 13 juin 2012, présidée par le Ministère du Travail, la Fédération Nationale des Cinémas Français, représentée par Odile Tarizzo et présidée par Jean Labbé, a proposé comme augmentation de salaire l’ajustement des derniers niveaux de la grille sur le SMIC.

Devant cette absence de propositions acceptables, l’intersyndicale CFDT/CGT/CFE-CGC a demandé une interruption de séance. A la reprise des débats, l’organisation patronale agravement remis en cause la neutralité de la représentante du ministère. Scandalisée par ces accusations dont le seul but est de fuir la négociation, l’intersyndicale demande l’intervention du Ministre et dans l’attente d’être reçue, le dialogue est suspendu.