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accord sur la rémunération des artistes dans le cadre du STREAMING

COMMUNIQUÉ DE PRESSE N ° 15
11 JUILLET 2017
ACCORD SUR
LA RÉMUNÉRATION
DES ARTISTES DANS
LE CADRE DU STREAMING
La F3C CFDT était favorable au principe de la recherche d’un compromis dans le
cadre d’un accord conventionnel sur la rémunération garantie minimale prévue par la
loi, suite à la concertation Schwarz.
À l’issue des négociations entre syndicats représentatifs des artistes et des produc-
teurs de la branche Édition phonographique, et après une lecture approfondie tant
sur la forme juridique que sur le fond de l’accord, notre organisation ne sera pas
signataire de cet accord.
La F3C CFDT souhaite des améliorations sur le contenu proposé et signé par d’autres
organisations syndicales représentatives majoritaires, et les organisations représen-
tatives des employeurs.
À cette fin, la F3C CFDT préconise la négociation d’un avenant qui apportera les pré-
cisions nécessaires à la garantie d’une véritable rémunération minimale.
La F3C CFDT, première organisation syndicale de la branche avec 40 %, prendra
toutes ses responsabilités et apposera sa signature à un accord équilibré.
F3C CFDT 47-49 avenue Simon Bolivar 75950 PARIS Cedex 19
Tél. : +33(0)1 56 41 54 00 – fax : +33(0)1 56 41 54 01 – email : f3c@f3c.cfdt.fr – site : www.f3c–cfdt.fr

la CFDT vote la revalorisation des allocations chômage

LA CFDT VOTE LA REVALORISATION DES ALLOCATIONS CHOMAGE

Le Conseil d’administration de l’UNEDIC s’est réuni lundi 19 juin 2017 et a décidé de
la revalorisation de 0,65% des allocations chômage (y compris Mayotte), à compter
du 1 er juillet 2017.
2,5 millions de demandeurs d’emploi indemnisés vont bénéficier de cette
hausse. Ils représentent près de 94% du nombre total des chômeurs indemnisés. Ne
sont pas concernés les demandeurs d’emploi qui sont indemnisés sur la base unique
de leur salaire de référence, datant de moins de 6 mois.
La CFDT, ainsi que les autres organisations syndicales, a voté pour cette
augmentation, dans la mesure où :
 la dernière revalorisation datait de juin 2015 (+0,3%),
 et ne concernait que 63% des demandeurs d’emploi indemnisés .
Dans ce contexte, avec la légère reprise de l’inflation, les organisations syndicales
ont toutes porté l’objectif prioritaire d’une revalorisation bénéficiant à tous.

Rappelons que l’allocation moyenne s’élevait en 2016 à 1010€ nets par mois et que 95% des
allocataires touchent moins de 2000€ mensuels.

Grève à l’Opéra de Toulon

La grève des artistes se poursuit à l’opéra de Toulon

Représentants du personnel et direction s’opposent depuis plusieurs jours déjà à l’opéra de Toulon sur des questions de rémunération. Une représentation de “Roméo et Juliette” a dû être annulée. Celle de mardi reste incertaine.

Par M. F. avec AFP – Publié le 05/06/2017 à 18:01

Les artistes du chœur et de l’orchestre de l’Opéra de Toulon ont reconduit dimanche (4 Juin 2017) soir leur grève, un mouvement rare qui a entraîné l’annulation de la première de “Roméo et Juliette” et rend incertaine la représentation de mardi.

“La grève est maintenue, il n’y a toujours pas de négociation avec la direction, a déclaré ce lundi Antonia Coste Ferral, l’une des représentantes du personnel. La première de “Roméo et Juliette”, prévue dimanche soir, avait été annulée en raison de cette grève.

“Respectueux de notre public, nous tenons à l’informer que nous ne savons pas si la représentation du mardi 6 juin à 20h00  aura lieu”, a annoncé la direction dans un communiqué lundi.

Le mouvement, soutenu par le SNAPAC-CFDT, la CGT,  et le SGAAS FO, demande “l’application de la convention collective des entreprises artistiques et culturelles, et donc le respect des minima salariaux correspondant”.

Selon les syndicats, les artistes de chœur et les musiciens sont payés de 15 à 20% en dessous des salaires conventionnels. La direction explique n’avoir pas la même interprétation des textes applicables.

MÉTROPOLE LILLOISE – Les métiers du spectacle ont leur service sur mesure à Pôle emploi

À Pôle emploi, il existe une équipe spécifique dédiée au spectacle. Elle est installée à l’agence de La Madeleine, mais son champ d’action est régional : 2 700 techniciens et artistes, dont 550 comédiens. Ses partenaires sont notamment toutes les sociétés de production, mais aussi les structures culturelles et les centres de formation.
Par Stéphanie Fasquelle | Publié le 12/01/2017 LA VOIX DU NORD

Ce sont des bureaux qui ressemblent à n’importe quels bureaux de Pôle emploi. Sauf que la salle d’attente est dotée d’un grand miroir en pied. Et qu’à côté des bureaux pour les entretiens, on trouve une salle de casting, avec des projecteurs, un pied pour une caméra et suffisamment d’espace pour jouer. Si si, nous sommes bien à Pôle emploi. C’est dans les bureaux de La Madeleine que se niche l’équipe spectacle.

Des professionnels plus nombreux
Cinq conseillers sont dédiés à l’accompagnement des techniciens et des artistes du spectacle vivant, du cinéma, de l’animation numérique… Ils sont plus de 2 700 dans toute la région à ce jour (32 000 profils au plan national), dont 550 comédiens. « Le nombre de professionnels a considérablement augmenté, on n’avait que 450 intermittents indemnisés dans les années 90 », décrit Pierre Gembala, responsable de l’équipe depuis 1991.

La raison : une région qui sait se mettre en valeur, où les tournages sont de plus en plus nombreux et où les actions culturelles, les structures et les salles se sont beaucoup développées depuis Lille 2004.

Si l’équipe accomplit sa mission de « service public », celle de tout conseiller Pôle emploi, elle reconnaît aussi ses spécificités. « Ici, le CDI n’est pas le contrat principal, c’est le CDD d’usage, sur la durée de vie d’un spectacle, ou d’un tournage, explique Pierre Gembala. Il y a une partie des postes qui sont durables, mais ces professionnels sont dans la précarité, c’est une réalité. » D’où un volet important, dans les missions de l’équipe spectacle, d’information sur le régime d’indemnisation (dès les centres de formation), sur la convention collective de la profession (« là, on informe les recruteurs »), mais aussi sur les formations, « sur l’importance d’évoluer, d’apprendre les nouvelles techniques, numériques notamment, pour les techniciens ; de se constituer un réseau, de mettre à jour son fichier informatique régulièrement pour les comédiens ».

Formation en Alternance

L’avenant N° 108 du 4 Décembre 2015 relatif à la formation professionnelle et au financement du paritarisme dans la branche du sport est rendu obligatoire par un arrêté d’extension paru au journal officiel du 18 Octobre 2016 (BO-CC n° 2016-10).

Cet accord améliore notamment, la rémunération des personnes titulaires d’un contrat de professionnalisation.

Le SNAPAC est en Avignon, puis sera à Chaumont et à Aurillac

UD Vaucluse – Invitation concert Avignon 13 juillet

“Le projet de loi correspond à nos ambitions”

[Interview] PUBLIÉ LE 14/06/2016 À 09H51par Direct Matin

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Alors que les opposants au projet de loi Travail manifestent une nouvelle fois le 14 juin, Laurent Berger continue de faire de la pédagogie sur le contenu du texte dansDirect Matin.

Pourquoi cette mobilisation peine-t-elle à s’arrêter ?

Ceux qui réclament de la discussion aujourd’hui n’étaient pas forcément là au moment où il fallait discuter. La responsabilité des organisations syndicales, c’est de mobiliser et d’obtenir des résultats. A la fin, ce qui est important, c’est de mesurer quels résultats ont été obtenus dans cette loi pour les travailleurs. Ce n’est pas tant les démonstrations des uns et des autres.

Que faire pour mettre fin à ce conflit social ?

Ce qui m’intéresse, c’est quel est le contenu de cette loi et est-ce qu’elle va permettre de créer des droits attachés à la personne ? Il faut aussi développer la négociation d’entreprise, tout en l’encadrant par un Code du travail, en donnant du pouvoir aux branches. Je vais donc continuer à défendre l’intérêt des travailleurs dans le débat parlementaire.

Le projet de loi est-il conforme à vos attentes ?

La première version était inacceptable, la CFDT l’a donc combattue. Aujourd’hui, on a une version qui correspond aux ambitions que nous portons pour le monde du travail. C’est-à-dire de la sécurité, avec un Code du travail de bon niveau, et de l’espace pour la négociation d’entreprise sur certains sujets, au plus près des salariés.

Que pensez-vous des modifications que souhaite apporter le Sénat ?

Il apporte une vision libérale des relations de travail. Au-delà de remettre en cause les 35 heures, il veut donner davantage de place à la décision unilatérale de l’employeur. Cela n’est pas acceptable.

Ne craignez-vous pas que les syndicalistes soient stigmatisés ?

J’ai peur que l’on paye très cher l’image qui est donnée du syndicalisme aujourd’hui, certains vont s’en servir pour expliquer qu’il n’y a rien de possible avec les syndicats. C’est faux : c’est parce qu’il y a du dialogue social dans les entreprises qu’il y a de la performance économique. Cette radicalité qui monte dans le pays n’est pas à l’image de ce qui se passe dans tout un tas d’entreprises. Ce n’est pas celui qui parle le plus fort qui agit souvent le mieux pour les salariés.

Propos recueillis par Direct Matin