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la CFDT vote la revalorisation des allocations chômage

LA CFDT VOTE LA REVALORISATION DES ALLOCATIONS CHOMAGE

Le Conseil d’administration de l’UNEDIC s’est réuni lundi 19 juin 2017 et a décidé de
la revalorisation de 0,65% des allocations chômage (y compris Mayotte), à compter
du 1 er juillet 2017.
2,5 millions de demandeurs d’emploi indemnisés vont bénéficier de cette
hausse. Ils représentent près de 94% du nombre total des chômeurs indemnisés. Ne
sont pas concernés les demandeurs d’emploi qui sont indemnisés sur la base unique
de leur salaire de référence, datant de moins de 6 mois.
La CFDT, ainsi que les autres organisations syndicales, a voté pour cette
augmentation, dans la mesure où :
 la dernière revalorisation datait de juin 2015 (+0,3%),
 et ne concernait que 63% des demandeurs d’emploi indemnisés .
Dans ce contexte, avec la légère reprise de l’inflation, les organisations syndicales
ont toutes porté l’objectif prioritaire d’une revalorisation bénéficiant à tous.

Rappelons que l’allocation moyenne s’élevait en 2016 à 1010€ nets par mois et que 95% des
allocataires touchent moins de 2000€ mensuels.

Formation en Alternance

L’avenant N° 108 du 4 Décembre 2015 relatif à la formation professionnelle et au financement du paritarisme dans la branche du sport est rendu obligatoire par un arrêté d’extension paru au journal officiel du 18 Octobre 2016 (BO-CC n° 2016-10).

Cet accord améliore notamment, la rémunération des personnes titulaires d’un contrat de professionnalisation.

Le SNAPAC est en Avignon, puis sera à Chaumont et à Aurillac

UD Vaucluse – Invitation concert Avignon 13 juillet

“Le projet de loi correspond à nos ambitions”

[Interview] PUBLIÉ LE 14/06/2016 À 09H51par Direct Matin

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Alors que les opposants au projet de loi Travail manifestent une nouvelle fois le 14 juin, Laurent Berger continue de faire de la pédagogie sur le contenu du texte dansDirect Matin.

Pourquoi cette mobilisation peine-t-elle à s’arrêter ?

Ceux qui réclament de la discussion aujourd’hui n’étaient pas forcément là au moment où il fallait discuter. La responsabilité des organisations syndicales, c’est de mobiliser et d’obtenir des résultats. A la fin, ce qui est important, c’est de mesurer quels résultats ont été obtenus dans cette loi pour les travailleurs. Ce n’est pas tant les démonstrations des uns et des autres.

Que faire pour mettre fin à ce conflit social ?

Ce qui m’intéresse, c’est quel est le contenu de cette loi et est-ce qu’elle va permettre de créer des droits attachés à la personne ? Il faut aussi développer la négociation d’entreprise, tout en l’encadrant par un Code du travail, en donnant du pouvoir aux branches. Je vais donc continuer à défendre l’intérêt des travailleurs dans le débat parlementaire.

Le projet de loi est-il conforme à vos attentes ?

La première version était inacceptable, la CFDT l’a donc combattue. Aujourd’hui, on a une version qui correspond aux ambitions que nous portons pour le monde du travail. C’est-à-dire de la sécurité, avec un Code du travail de bon niveau, et de l’espace pour la négociation d’entreprise sur certains sujets, au plus près des salariés.

Que pensez-vous des modifications que souhaite apporter le Sénat ?

Il apporte une vision libérale des relations de travail. Au-delà de remettre en cause les 35 heures, il veut donner davantage de place à la décision unilatérale de l’employeur. Cela n’est pas acceptable.

Ne craignez-vous pas que les syndicalistes soient stigmatisés ?

J’ai peur que l’on paye très cher l’image qui est donnée du syndicalisme aujourd’hui, certains vont s’en servir pour expliquer qu’il n’y a rien de possible avec les syndicats. C’est faux : c’est parce qu’il y a du dialogue social dans les entreprises qu’il y a de la performance économique. Cette radicalité qui monte dans le pays n’est pas à l’image de ce qui se passe dans tout un tas d’entreprises. Ce n’est pas celui qui parle le plus fort qui agit souvent le mieux pour les salariés.

Propos recueillis par Direct Matin

Le Snapac – Cfdt réaffirme son soutien aux Intermittents du spectacle, et demande au gouvernement de les entendre.

Le gouvernement doit comprendre que les intermittents du spectacle ne veulent plus de ces négociations biannuelles qui n’ont pour objectifs que de réduire leur assurance-chômage.
Ils en ont assez d’être considérés comme une variable d’ajustement de l’assurance chômage.

Les Intermittents en ont assez d’être considérés comme des chômeurs!
Un intermittent est un artiste, un technicien du spectacle !

Ils travaillent, et entre deux prestations ils continuent de travailler, et doivent être soutenus par tous.
Et oui, pour un spectacle donné, il y a des heures de travail, de préparation, d’entrainement. Un danseur, un musicien, un jongleur, s’entraine quotidiennement pour pouvoir vous divertir; et un technicien doit aussi se former sans arrêt aux évolutions technologiques. Ce qu’il fera en dehors de son temps de travail.
Les Intermittents du spectacle participent largement à l’enrichissement du pays (Les revenus de l’économie de la culture et de la création ont représenté 83,6 milliards d’euros en 2013, dont 72,7 milliards de revenus directs – Extraits d’une Etude publiée en Octobre 2015 par France Créative, en partenariat avec EY, (Ernst & Young Advisory )

Devant l’incapacité des gouvernements successifs à gérer leur statut comme une force économique à part entière, ils n’ont d’autre solution que d’occuper les lieux de culture.

Quel autre moyen pour être entendu?

Ce n’est pas à l’Unedic de financer les industries culturelles et créatives.
Qui dit Unedic, dit la seule population du privé qui abonde cette caisse.
Quid des autres, fonctionnaires, professions libérales…

Nous demandons que le pays entier participe à la vie économique de ce secteur, créateur de richesse et d’emploi, (1,3 millions – même source) puisque le pays entier en bénéficie!
Par exemple, il y a en France en moyenne 1 600 festivals par an, qui renforcent l’attractivité de notre pays, rempli les hôtels, les brasseries.
Pourquoi, alors qu’ils en profitent largement, ces commerçants ne participent pas à notre modèle économique…?

Nous demandons l’engagement d’une réflexion de fond
Sûr la gestion de la culture et de ses acteurs!