Rechercher :

Élections Municipales

Élections Municipales : 

Faire barrage au Front national 

Le premier tour des élections municipales est marqué par une montée très inquiétante du vote d’extrême-droite en faveur du Front nationale et, en parallèle, par une hausse significative de l’abstention.

 

La crise économique et sociale qui perdure est évidemment le terreau favorable au repli sur soi. L’absence de visibilité et de sens des politiques menées ces dernières années, par les différents gouvernements, ainsi que la succession des affaires achèvent de semer e doute pour nombres de nos concitoyens. Les postures extrémistes, d’où qu’elles viennent, alimentent la désespérance.

 

En tant qu’organisation syndicale attachée à la démocratie et aux valeurs de la République, la CFDT ne peut rester ni silencieuse, ni passive, L’issue à la crise passe la recherche de solutions concrètes aux problèmes de chômage, d’inégalité, de mal-vivre et de pauvreté. Les solutions prônées par le Front national sont aux antipodes de ce qui peut ramener la confiance et la sérénité pour construire l’avenir. Les logiques d’affrontement, d’isolement national ou de replis communautaires sont sources de confrontation et de violence.

 

La CFDT appelle les électeurs à se mobiliser et, en toute circonstance, à faire barrage au Front national.

Intermittents: le Medef veut des “premières mesures” rapides et de nouvelles discussions

PARIS, 12 mars 2014 (AFP) – Le vice-président du Medef, Jean-François Pilliard, a réclamé mercredi “des premières mesures applicables de suite” pour réformer l’indemnisation chômage des intermittents, à “compléter” par de “nouvelles discussions”, n’évoquant plus la suppression pure et simple de leur régime.

Dans un entretien accordé aux Echos, le négociateur du Medef ne parle plus d’aligner le régime plus favorable des intermittents sur le régime général, comme il le proposait aux syndicats dans son dernier projet d’accord sur la réforme de l’assurance chômage. Discuté en séance de négociation, le 27 février, ce texte avait suscité une levée de boucliers syndicaux et des manifestations réunissant plusieurs milliers d’intermittents à travers la France.

“Ce que nous voulons, comme les syndicats et les représentants des intermittents eux-mêmes, c’est sortir d’un statu quo qui ne satisfait personne. Il faut débattre des caractéristiques de ce régime, des personnes qui doivent ou non y avoir accès et de son financement, qui ne peut plus reposer uniquement sur les entreprises et les salariés alors que la culture profite à l’ensemble de la société”, dit-il.

“Nous disons et répétons qu’il faut prendre dès à présent de premières mesures, applicables de suite, puis les compléter, dans un calendrier à définir, par de nouvelles discussions”, ajoute-il.

La numéro deux de la CFDT, Véronique Descacq, en a appelé mardi à l’Etat, regrettant qu’il n’ait “ni officiellement, ni officieusement, donné la perspective” de renvoyer ce dossier brûlant à des discussions tripartites (Etat-syndicats-patronat), également réclamées par la CGT. Elle a dit craindre que la négociation sur l’assurance chômage ne “coince” si “l’Etat ne manifeste pas son intention de discuter” du dossier des intermittents “dans un délai très court”.

La prochaine – et en théorie ultime – séance de la négociation a été reportée lundi du 13 au 20 mars. Les intermittents, qui participeront mercredi à une “Marche de la culture” dans toute la France, ont déjà appelé à la mobilisation.

Jean-François Pilliard continue en revanche à prôner la suppression du régime spécifique des intérimaires, à laquelle la CFDT a aussi ouvert la porte en estimant que la mise en oeuvre des nouveaux “droits rechargeables” consisterait à offrir à tous les chômeurs des mécanismes d’indemnisation proches de ceux en vigueur pour les intérimaires.